Nous l'avions installé dans un chiffon propre et doux, nous lui avons donné de l'eau à la pipette, j'ai appelé le vétérinaire pour savoir quoi faire.
Pas de chance, le vétérinaire était plus cupide qu'ami des animaux... Quand je lui ai dit que je ne pouvais pas payer les examens et les soins nécessaires, elle m'a poliment envoyée sur les roses, me recommandant uniquement de lui donner à boire, à manger, de le mettre dans une cage si j'en avais une, et d'attendre : s'il vivait tant mieux, sinon tant pis !
Dans l'après-midi, petit sursaut de vigueur du petit animal. Nous avions repris espoir. Mais ce n'était que le sursaut final : il est mort quelques minutes après.
Ma Louloutte était inconsolable. Un vraii chagrin d'enfant, poignant ! Du coup, la fatigue aidant, j'ai aussi pleuré !
Nous avons parlé avec Héloïse, lui expliquant que c'était ça aussi la vie, et que la nature, si belle parfois, pouvait aussi être cruelle. Elle est partie avec son papa enterrer la petite bête au fond du jardin.
Mais voilà, la Nature est ainsi faite ! Et quelques heures plus tard, radieuse, Héloïse venait nous dire que les oisillons commençaient à gigoter au fond du nid.
Voilà un beau résumé de la Vie !
Et voici donc nos petits oisillons (mésanges) affamés :