11 octobre 2008
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14:47
J'ai trouvé cette idée sur un blog, et je la reprends à mon compte, bien que ne faisant pas partie de la "communauté" initiatrice de cet article.
Il s'agit de raconter sa journée d'hier, avec comme point commun à tous les récits certaines heures précises : 7h, 10h, 13h, 17h et 20h.
4h45 : la radio se met à chanter à tue-tête. Je tends le bras vers la source du bruit, tout en grognant, évidemment ! C'est encore plus dur ce matin, d'abord parceque c'est la 4ème fois de la semaine que mon abruti de radio-réveil chante à cette heure-là, et ensuite parceque Petite Chérie a fait un cauchemar à 3h du mat', puis est venue me dire à 4h que ça allait mieux et qu'elle pouvait retourner dormir dans son lit... (oui, je sais, elle est venue dormir dans le lit conjugal, c'est pas bien !)
5h : bip........bip....bip..bip.bipbipbip ! Radio-réveil ne m'a pas oubliée, alors que moi si ! 3, 6 et 9 minutes plus tard, c'est SuperPortable qui sonne à son tour... Ben voui, je suis comme ça, je mets TOUT à sonner, sinon l'appel de la couette est plus fort que tout !
5h15 : les rappels de sonnerie des divers objets de torture pré-cités se faisant plus pressants (et surtout plus énervants...), je me décide enfin à sortir de ma douce torpeur. Direction la cuisine pour mettre la super cafetière en route, puis pipi, puis donc café, étape inévitable pour commencer une journée correctement. La cigarette (houhouhou ! Pas bien !) remplace la tartine... (houhouhou ! VRAIMENT pas bien!). Deuxième café. Retour à la chambre, pour réveiller chéri qui ne travaille pas mais qui, c'est-y-pas-bô-ça, souhaite que je le réveille avant de partir, histoire qu'on se voit un peu... Premier rayon de soleil de la journée !
Je passe ultra vite fait à la salle de bain, histoire de me faire une tête à peu près convenable (la douche a été prise la veille au soir, mais je mets quand même un peu de qui-sent-bon sous les bras, histoire de me sentir fraîche).
Habillage, évidemment ! Il paraît que je pyjama en pilou-pilou ça ne le fait pas à l'école !
Chéri m'a préparé mon frichti pour midi : repas froid aujourd'hui car c'est vendredi, donc corrections dans la classe, donc pas le temps pour la queue au micro-onde et les papotages qui vont avec...
6h15 : comme d'hab', je suis à la bourre ! Je saute au volant du break familial qui ne roule pas vite mais qui est bien chaussé, lui (car la 2ème voiture, un cabriolet de frimeuse, roule vite mais est TRES mal chaussé : encore un truc à marquer sur la longue liste des choses à faire !...)
7h : je suis sur l'autoroute qui m'emmène pour la dernière fois de la semaine, et la dernière fois tout court j'espère, à l'école-qui-est-à-120-km-de-chez-moi. La radio dit que c'est la crise, que mon horoscope est mauvais, qu'il y a des embouteillages à l'entrée de Lyon, mais je m'en fous ! D'abord c'est pas là-bas que je vais, ensuite j'ai pas d'économies en banque, et en plus je ne crois pas aux horoscopes !
7h50 : j'arrive enfin à l'école du bout du monde (du bout du département en fait, mais c'est tout comme !) Les jeunes collègues sont là, guère plus motivées que Bibi, mais un poil plus fraîches (normal, elles sont jeunes, elles !)
8h20 : les montres attaquent ! Jamais vu une classe pareille ! Ca crie, ça piaille, ça joue, ça fait tout sauf bosser ! J'ai tout essayé en une semaine, mais rien n'y fait ! Je suis lessivée, mais plus que 6 heures à tenir alors je m'accroche. M... déconnecte une fois de plus : refus de travail, déplacements intempestifs, parle tout le temps de n'importe quoi, menace les autres, fait encore des remarques déplacées (style :"si tu veux que je travaille, t'as qu'à mettre un string !"). Il est en CE1, il a 8 ans, un suivi psy... j'ai qu'une envie : lui mettre des claques, mais il paraît que ça ne se fait pas !... Alors je l'envoie passer un moment dans la classe d'une collègue : répis de courte durée...
Pendant ce temps, K fait du coloriage... C'est la seule solution trouvée pour qu'il ne fasse pas de crise violente, mais ça me désespère ! J... plane à 3000 : après 49, chez lui, c'est 30... Pas gagné pour lui faire faire un exercice sur la décomposition des nombres jusqu'à 99 ! B... a rempli son taille-crayon de salive, et touille ça avec un crayon de couleur. Sans commentaire ! J... dit à D... "Va faire l'amour à la maîtresse !", D... vient se plaindre, je prends le cahier de liaison de J... et écris un mot aux parents. T... pleurniche au fond de la classe : elle voudrait bien faire son exercice mais n'a pas de crayon à papier. Les autres ont bientôt fini, elle n'a pas commencé, Youpi !
10h : c'est l'heure de la récré. Chahut et hurlements dans les couloirs. Je voulais faire sauter au moins 5 minutes de récré vu leur empressement à faire la récré pendant les heures de cours, mais je suis de surveillance, donc je sors, tasse de café soluble à la main droite, banane dans la main gauche.
10h20 : retour en classe. Même scénario que précédemment, mais cette fois c'est du français et M... est revenu dans la classe (faut pas abuser de la gentillesse de la collègue tout de même !). Donc c'est l'enfer ! J... (celui qui ne sait pas compter jusqu'à 50) joue avec K... (qui dessine toujours) et M... (qui est venu rejoindre K...). B... s'attaque cette fois à sa gomme et la déchiquette. M... se lève pour taper sur K... qui en a marre de dessiner et qui vient de voler le taille-crayon de M... dans lequel elle conservait précieusement.... une collec' de mines de crayons de couleur !!!!!
J'en ai marre de hurler... J'ai l'impression que je ne fais que ça ! Ca, et répéter les consignes !
11h20 : c'est la pause repas ! Enfin !
12h : après avoir englouti mon sandwich, je me lance dans les diverses corrections : il faut que tout soit prêt pour aller dans les cartables, pour que les parents puissent s'extasier sur le formidable travail accompli par l'enseignante, euh pardon, leur progéniture !
13h20 : c'est reparti pour un tour ! Vous pouvez reprendre le récit de la matinée, c'est le même en couleur !
16h20 : la quille ! Je saute sur le téléphone pour appeler la collègue que je dois remplacer la semaine prochaine. L'école est à 20 minutes de chez moi, le pied ! Mais l'accueil téléphonique est glacial ("Vous ne savez que depuis aujourd'hui que vous venez lundi ?!" moi :"Euh, non, mais l'école n'est pas dans l'annuaire et je bosse 'juste' à 120 bornes de chez moi donc pas vraiment le temps d'appeler les autres jours, et en plus officiellement je ne suis effectivement au courant que depuis aujourd'hui 13 heures, avant c'était officieux !". Elle :"Bon OK. Moi ce que je veux c'est que les corrections soient faites dans les cahiers, parceque vous comprenez, les remplaçants moi je connais !...", sous-entendu ils sont vraiment payés à rien foutre ceux-là ! Moi :'Evidemment !". Elle : "Vous commencez lundi à 8h30 par du soutien pour la petite S." Moi : "Du soutien ???!!! Mais je ne la connais même pas !" Elle : " Ben oui ! C'est dans vos attributions non ?! Vous me remplacez, donc vous faites le soutien comme moi !" . Moi :".........". S'en suit une longue litanie décousue et sans queue ni tête de ce que je dois faire, ne pas faire, la couleur des cahiers et l'age du capitaine...)
Normalement, comme je ne remplace que les départs en formation, le titulaire de la classe prépare la ou les journées concernées, et je me glisse dans ses bottes. Là, visiblement, elle me refile les préparations à faire. Enfin je crois, parce que je n'ai pas vraiment tout compris... Il a quand même fallut que je lui demande de quel niveau il s'agissait, parce que pour elle dans les renseignements importants à donner pour le remplaçant, le niveau de classe n'est pas une priorité ! Elle a préféré me dire qu'il y avait une pause d'1h15 pour manger... à chacun ses priorités !
17h : je pense pouvoir saluer gentiment mes maintenant ex-collègues et filer en suisse pour faire le plein de sans-plomb pas cher, de tabac moins cher que chez nous, et de chocolat, bien sûr ! Mais la jeune titulaire que je remplace pointe le bout de son nez ! Dommage pour le chocolat ! Bilan, blabla, elle m'apprend que c'est moi qui devrait normalement assurer la suite de ses remplacements dans l'année ! Arghhhh ! C'est du moins ce que leur a promis l'inspection ! Re arghhhh !
18h15 : journée de m.... C'est raté pour la suisse, mais apparemment j'aurai l'occasion d'y retourner... J'appelle chéri pour vider mon sac : pas de réponse... Journée de m.... !
19h : Chéri m'appelle. La route tournicote, vraiment pas le moment ! Il me dit que j'ai un courrier de l'inspection. L'ouvre à ma demande... erreur fatale ! C'est mon planning de remplacement pour les prochaines périodes : 1- confirmation que lundi je suis bien dans la classe de Madame-pas-sympa. 2- La semaine d'après, direction l'autre bout du département, côté Lyon cette fois, pour un remplacement en ITEP=gamins psy + pb de comportement + grooooosse galère + 2 heures de route.... 3- A la rentrée je suis la maîtresse de mon fils, 2ème édition. Je leur avais pourtant dit à l'inspection que je n'en voulais pas de cette école-là, et en plus ils m'avaient dit qu'ils le notaient (zont dû perdre le post-it...) et en plus j'avais fait 5 voeux, et, forcément, cette école-là n'était pas dedans...
Je me répête mais.... journée de M... !!!!
20h : suis presque arrivée à la maison, ouf ! Plus que 15 minutes et j'y suis. Drrring ! Mon portable ! Mes parents, qui voulaient juste savoir si ma journée c'était bien passée ! J'ai dit que j'étais en voiture et que je les appelais demain, pas voulu leur saper le moral !
C'était le quotidien d'une instit' TR (pour Titulaire Remplaçante) : ça fait envie non ???
Et bravo pour celles qui ont eu le courage d'aller au bout !
Bon week-end à toutes ! Moi je retourne hiberner au fond de ma couette !
Il s'agit de raconter sa journée d'hier, avec comme point commun à tous les récits certaines heures précises : 7h, 10h, 13h, 17h et 20h.
4h45 : la radio se met à chanter à tue-tête. Je tends le bras vers la source du bruit, tout en grognant, évidemment ! C'est encore plus dur ce matin, d'abord parceque c'est la 4ème fois de la semaine que mon abruti de radio-réveil chante à cette heure-là, et ensuite parceque Petite Chérie a fait un cauchemar à 3h du mat', puis est venue me dire à 4h que ça allait mieux et qu'elle pouvait retourner dormir dans son lit... (oui, je sais, elle est venue dormir dans le lit conjugal, c'est pas bien !)
5h : bip........bip....bip..bip.bipbipbip ! Radio-réveil ne m'a pas oubliée, alors que moi si ! 3, 6 et 9 minutes plus tard, c'est SuperPortable qui sonne à son tour... Ben voui, je suis comme ça, je mets TOUT à sonner, sinon l'appel de la couette est plus fort que tout !
5h15 : les rappels de sonnerie des divers objets de torture pré-cités se faisant plus pressants (et surtout plus énervants...), je me décide enfin à sortir de ma douce torpeur. Direction la cuisine pour mettre la super cafetière en route, puis pipi, puis donc café, étape inévitable pour commencer une journée correctement. La cigarette (houhouhou ! Pas bien !) remplace la tartine... (houhouhou ! VRAIMENT pas bien!). Deuxième café. Retour à la chambre, pour réveiller chéri qui ne travaille pas mais qui, c'est-y-pas-bô-ça, souhaite que je le réveille avant de partir, histoire qu'on se voit un peu... Premier rayon de soleil de la journée !
Je passe ultra vite fait à la salle de bain, histoire de me faire une tête à peu près convenable (la douche a été prise la veille au soir, mais je mets quand même un peu de qui-sent-bon sous les bras, histoire de me sentir fraîche).
Habillage, évidemment ! Il paraît que je pyjama en pilou-pilou ça ne le fait pas à l'école !
Chéri m'a préparé mon frichti pour midi : repas froid aujourd'hui car c'est vendredi, donc corrections dans la classe, donc pas le temps pour la queue au micro-onde et les papotages qui vont avec...
6h15 : comme d'hab', je suis à la bourre ! Je saute au volant du break familial qui ne roule pas vite mais qui est bien chaussé, lui (car la 2ème voiture, un cabriolet de frimeuse, roule vite mais est TRES mal chaussé : encore un truc à marquer sur la longue liste des choses à faire !...)
7h : je suis sur l'autoroute qui m'emmène pour la dernière fois de la semaine, et la dernière fois tout court j'espère, à l'école-qui-est-à-120-km-de-chez-moi. La radio dit que c'est la crise, que mon horoscope est mauvais, qu'il y a des embouteillages à l'entrée de Lyon, mais je m'en fous ! D'abord c'est pas là-bas que je vais, ensuite j'ai pas d'économies en banque, et en plus je ne crois pas aux horoscopes !
7h50 : j'arrive enfin à l'école du bout du monde (du bout du département en fait, mais c'est tout comme !) Les jeunes collègues sont là, guère plus motivées que Bibi, mais un poil plus fraîches (normal, elles sont jeunes, elles !)
8h20 : les montres attaquent ! Jamais vu une classe pareille ! Ca crie, ça piaille, ça joue, ça fait tout sauf bosser ! J'ai tout essayé en une semaine, mais rien n'y fait ! Je suis lessivée, mais plus que 6 heures à tenir alors je m'accroche. M... déconnecte une fois de plus : refus de travail, déplacements intempestifs, parle tout le temps de n'importe quoi, menace les autres, fait encore des remarques déplacées (style :"si tu veux que je travaille, t'as qu'à mettre un string !"). Il est en CE1, il a 8 ans, un suivi psy... j'ai qu'une envie : lui mettre des claques, mais il paraît que ça ne se fait pas !... Alors je l'envoie passer un moment dans la classe d'une collègue : répis de courte durée...
Pendant ce temps, K fait du coloriage... C'est la seule solution trouvée pour qu'il ne fasse pas de crise violente, mais ça me désespère ! J... plane à 3000 : après 49, chez lui, c'est 30... Pas gagné pour lui faire faire un exercice sur la décomposition des nombres jusqu'à 99 ! B... a rempli son taille-crayon de salive, et touille ça avec un crayon de couleur. Sans commentaire ! J... dit à D... "Va faire l'amour à la maîtresse !", D... vient se plaindre, je prends le cahier de liaison de J... et écris un mot aux parents. T... pleurniche au fond de la classe : elle voudrait bien faire son exercice mais n'a pas de crayon à papier. Les autres ont bientôt fini, elle n'a pas commencé, Youpi !
10h : c'est l'heure de la récré. Chahut et hurlements dans les couloirs. Je voulais faire sauter au moins 5 minutes de récré vu leur empressement à faire la récré pendant les heures de cours, mais je suis de surveillance, donc je sors, tasse de café soluble à la main droite, banane dans la main gauche.
10h20 : retour en classe. Même scénario que précédemment, mais cette fois c'est du français et M... est revenu dans la classe (faut pas abuser de la gentillesse de la collègue tout de même !). Donc c'est l'enfer ! J... (celui qui ne sait pas compter jusqu'à 50) joue avec K... (qui dessine toujours) et M... (qui est venu rejoindre K...). B... s'attaque cette fois à sa gomme et la déchiquette. M... se lève pour taper sur K... qui en a marre de dessiner et qui vient de voler le taille-crayon de M... dans lequel elle conservait précieusement.... une collec' de mines de crayons de couleur !!!!!
J'en ai marre de hurler... J'ai l'impression que je ne fais que ça ! Ca, et répéter les consignes !
11h20 : c'est la pause repas ! Enfin !
12h : après avoir englouti mon sandwich, je me lance dans les diverses corrections : il faut que tout soit prêt pour aller dans les cartables, pour que les parents puissent s'extasier sur le formidable travail accompli par l'enseignante, euh pardon, leur progéniture !
13h20 : c'est reparti pour un tour ! Vous pouvez reprendre le récit de la matinée, c'est le même en couleur !
16h20 : la quille ! Je saute sur le téléphone pour appeler la collègue que je dois remplacer la semaine prochaine. L'école est à 20 minutes de chez moi, le pied ! Mais l'accueil téléphonique est glacial ("Vous ne savez que depuis aujourd'hui que vous venez lundi ?!" moi :"Euh, non, mais l'école n'est pas dans l'annuaire et je bosse 'juste' à 120 bornes de chez moi donc pas vraiment le temps d'appeler les autres jours, et en plus officiellement je ne suis effectivement au courant que depuis aujourd'hui 13 heures, avant c'était officieux !". Elle :"Bon OK. Moi ce que je veux c'est que les corrections soient faites dans les cahiers, parceque vous comprenez, les remplaçants moi je connais !...", sous-entendu ils sont vraiment payés à rien foutre ceux-là ! Moi :'Evidemment !". Elle : "Vous commencez lundi à 8h30 par du soutien pour la petite S." Moi : "Du soutien ???!!! Mais je ne la connais même pas !" Elle : " Ben oui ! C'est dans vos attributions non ?! Vous me remplacez, donc vous faites le soutien comme moi !" . Moi :".........". S'en suit une longue litanie décousue et sans queue ni tête de ce que je dois faire, ne pas faire, la couleur des cahiers et l'age du capitaine...)
Normalement, comme je ne remplace que les départs en formation, le titulaire de la classe prépare la ou les journées concernées, et je me glisse dans ses bottes. Là, visiblement, elle me refile les préparations à faire. Enfin je crois, parce que je n'ai pas vraiment tout compris... Il a quand même fallut que je lui demande de quel niveau il s'agissait, parce que pour elle dans les renseignements importants à donner pour le remplaçant, le niveau de classe n'est pas une priorité ! Elle a préféré me dire qu'il y avait une pause d'1h15 pour manger... à chacun ses priorités !
17h : je pense pouvoir saluer gentiment mes maintenant ex-collègues et filer en suisse pour faire le plein de sans-plomb pas cher, de tabac moins cher que chez nous, et de chocolat, bien sûr ! Mais la jeune titulaire que je remplace pointe le bout de son nez ! Dommage pour le chocolat ! Bilan, blabla, elle m'apprend que c'est moi qui devrait normalement assurer la suite de ses remplacements dans l'année ! Arghhhh ! C'est du moins ce que leur a promis l'inspection ! Re arghhhh !
18h15 : journée de m.... C'est raté pour la suisse, mais apparemment j'aurai l'occasion d'y retourner... J'appelle chéri pour vider mon sac : pas de réponse... Journée de m.... !
19h : Chéri m'appelle. La route tournicote, vraiment pas le moment ! Il me dit que j'ai un courrier de l'inspection. L'ouvre à ma demande... erreur fatale ! C'est mon planning de remplacement pour les prochaines périodes : 1- confirmation que lundi je suis bien dans la classe de Madame-pas-sympa. 2- La semaine d'après, direction l'autre bout du département, côté Lyon cette fois, pour un remplacement en ITEP=gamins psy + pb de comportement + grooooosse galère + 2 heures de route.... 3- A la rentrée je suis la maîtresse de mon fils, 2ème édition. Je leur avais pourtant dit à l'inspection que je n'en voulais pas de cette école-là, et en plus ils m'avaient dit qu'ils le notaient (zont dû perdre le post-it...) et en plus j'avais fait 5 voeux, et, forcément, cette école-là n'était pas dedans...
Je me répête mais.... journée de M... !!!!
20h : suis presque arrivée à la maison, ouf ! Plus que 15 minutes et j'y suis. Drrring ! Mon portable ! Mes parents, qui voulaient juste savoir si ma journée c'était bien passée ! J'ai dit que j'étais en voiture et que je les appelais demain, pas voulu leur saper le moral !
C'était le quotidien d'une instit' TR (pour Titulaire Remplaçante) : ça fait envie non ???
Et bravo pour celles qui ont eu le courage d'aller au bout !
Bon week-end à toutes ! Moi je retourne hiberner au fond de ma couette !
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